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Favourite places : Inside the Mind and Outer Space.
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27 octobre 2008 1 27 /10 /octobre /2008 02:32

main putride, faim fétide,

au fond de mon abime

au dela des cimes,

de ces monts sans fin

loin de ce sombre rien

vivent les chants

tremblent les champs

où s'étendent

se répandent

ma faim

ce lien

cette cage

un orage

un trouble

infini

un espoir

trahi

le serpent se déroule

le monstre est là qui se lève

faim, mange de rien

sème de loin,

récolte

révolte

et tombe

plonge et sombre

traine et ombre

flèche de peu

manque de feu

si loin

si mien


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30 septembre 2008 2 30 /09 /septembre /2008 23:13

La dernière mouture d'Outremonde est sortie, vous pourrez y trouver Paul ô Coste, une nouvelle que j'ai écrite il y a déjà quelques temps. Vous pouvez télécharger le webzine ici.
A côté de ça je déménage demain donc pas de net pendant quelque temps. Je n'alimente pas des masses le blog en ce moment par manque de motivation et de temps. Car oui, cette conne de vie se fait toujours un plaisir pour rattraper ses rêveurs qui ont du mal à rentrer dans les rangs...

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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 10:56

Communiquer...

Ce mot revêt une importance de plus en plus marquée, tant dans le monde des entreprises que dans les relations de tous les jours. Des tonnes de bouquins ont été écrits sur le sujet, alimentés par des recherches tant en psychologie qu'en sociologie, en histoire...

Communiquer...

Il m'a fallu un certain temps pour réaliser à quel point c'est difficile. Chaque personne a son propre langage, sa propre identité, sa propre culture, ses propres intérêts. Si tous ces facteurs peuvent nuire à la compréhension, le plus important et que cette complexité participe pour beaucoup à la richesse de nos rapports sociaux.

J'ai toujours rêvé de pouvoir entendre les pensées des autres. Ce désir n'était pas motivé par une sorte de voyeurisme, mais plutôt par le besoin de pouvoir parler réellement, d'esprit à esprit, et de permettre une compréhension parfaite, réelle. J'ai longtemps été frustré, en parlant avec quelqu'un, de sentir qu'il ne me disait pas tout, cachait ou embellissait, se mettait en scène ou se retenait... Difficile de réellement communiquer lorsque l'on sait que tout n'est pas dit. Un voile se dresse entre nous, parfois un fossé.

Mais si quelque chose m'a particulièrement touché et fait souffrir, c'est de sentir un reproche caché dans le regard de l'autre. Une honte inavouée, une colère refoulée, des désirs inassouvis ? Ou peut-être que j'ai juste dit une connerie qui l'a blessé, comment savoir ? C'est horrible d'avoir le sentiment qu'on a blessé quelqu'un ou qu'il nous en veut, sans pouvoir savoir avec certitude de quoi il s'agit. Car cela peut amener à des quiproquos, des conflits ou des séparations... La loi du silence est bien pire que le mensonge.

Le non-dit, ce langage du corps et de l'esprit, insaisissable et silencieux, et qui pourtant détermine nos relations, notre communication.

J'ai moi-même été pendant des années un menteur. Je trouvais plus simple de mentir que de dire la vérité. Je me drapais du mensonge à la moindre occasion, même lorsque dire la vérité était plus simple et moins dangereux que de mentir.
Avec le recul, j'ai compris que je ne m'assumais pas. Mal dans ma peau, je me mentais encore plus que je ne mentais au monde. Et bien sur, un jour le monde m'a fait comprendre qu'il fallait pas trop se foutre de sa gueule. Car à force de mentir, j'en étais devenu impossible à vivre. Je jouais avec plusieurs identités qui n'étaient pas les miennes et peu à peu, j'ai eu le sentiment de me dissoudre, de me perdre. C'était un peu comme si j'avais cloisonné des bouts de ma personnalité pour les
développer, les exagérer le plus possible. Mais à force, ces bouts de personnalité sont devenus indépendants et ont lutté les uns contre les autres. Je ne savais plus qui j'étais.

Pour me retrouver, j'ai choisi la méthode inverse. J'ai décidé de toujours dire la vérité. Cela a fait encore plus de mal autour de moi, car certaines vérités ne pouvaient que blesser les personnes qui m'aimaient.
Ainsi, j'ai peu à peu rectifié le tir en cachant certaines choses. J'ai plus cherché à éviter de faire du mal tout en étant le plus franc et sincère possible. Car en disant à nouveau la vérité, je me suis rendu compte d'une chose... Il a fallu que je provoque de la souffrance autour de moi, que je perde des amis pour comprendre une chose toute bête : communiquer, c'est aussi écouter, et pas seulement entendre.
Ecouter, tout simplement. Etre attentif à l'autre, chercher à comprendre ses motivations, ses désirs, ses passions. Aller au-delà des mots, au-delà des apparences. J'étais aveugle et sourd et je me suis ouvert au monde....

Je parle beaucoup de moi, j'ai un besoin presque maladif de partager mes expériences et mes sentiments. Je préfère être nu. Pour moi il est plus important que l’autre puisse me comprendre le mieux possible pour m'aimer ou finir par me détester plutôt qu'il n'ait une image tronquée de ce que je suis. Oui, je préfère être franc et me promener nu, car je pense que les secrets n'entraînent que d'autres secrets et font que des êtres aimés deviennent de sinistres inconnus.

J'aime presque parler de mes hontes et de mes peurs, dévoiler mes faiblesses, car elles font de moi ce que je suis. Nos identités ne sont pas que nos succès retentissants, elles sont aussi nos erreurs inavouées.

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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 09:36
La Russie est un pays fascinant. Leur propagande du siècle passé avait une esthétique unique. J'ai commencé à m'y intéresser en tombant sur ce blog qui, malheureusement, n'est plus alimenté depuis des mois. Ces deux affiches datent de la deuxième guerre mondiale :
                          
                  
                     
























Plus récemment, je suis tombé sur ce clip d'un obscur groupe de métal russe. Ce clip a été réalisé par Tom Stern, un petit génie de l'image qui nous a pondu ici une oeuvre à la fois kitsch, politiquement engagée et bénéficiant d'un traitement de l'image assez incroyable. Il a utilisé l'esthétique de la propagande russe, mais on trouve aussi dans ce clip des références et clins d'oeil aussi divers que 300, les films de zombie, et la culture rap américaine. Une oeuvre multi-culturelle aussi amusante qu'étonnante...


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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 09:02
Le doute...

Tous les jeunes auteurs sont hantés par ce doute. Pas forcément au début, où la fiévreuse manne créatrice peut sembler inépuisable, où l'on défriche en nous des terrains inexplorés, mais le doute vient vite saper nos efforts, miner nos convictions.

Le doute...

Il m'a longtemps emprisonné dans une gangue glacée, une prison que je m'étais moi-même forgée. Je ne m'y sentais pas plus mal que ça, mais je ne voulais plus vivre étouffé, écrasé par mon propre manque de volonté... Mais une fois évadé, le doute a de nouveau essayé de me capturer.

Le doute...

Il m'a empêché d'évoluer, a miné mes rêves les plus chers... Maintenant il me permet d'avancer avec humilité, avec simplicité.

Il y a un truc en moi que j'ai toujours appelé le Serpent. Une voix insidieuse, envoûtante, toujours présente. Une voix dure, une voix douce... Une voix triste, une voix heureuse... Une voie grandiose... Avant, j'avais peur de ce Serpent, peur de moi, peur de tout. Avant, le Serpent se jouait de moi. Maintenant, le serpent est lové là, quelque part en moi. Ses paroles ne me touchent plus comme avant. Je n'entends et ne vois plus comme avant. Le Serpent ne me ronge plus de l'intérieur, il me fait brûler vers l'extérieur.

Mais le doute...

Car oui, la route est longue. J'ai embrassé le Serpent, mais si cela me permet de vivre en harmonie avec moi-même et avec lui, la route est encore longue. Si le chemin que je pensais tortueux et semé d'embûches se déroule plus vite que je n'osais l'espérer, personne ne me tendra la main et je vais devoir me battre. Suer sang et eau, éveiller tout à fait le Serpent...

Le doute...

Plus les rêves sont grands, plus les doutes sont obsédants. Mais maintenant, je caresse mes rêves et embrasse mes doutes.


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3 juillet 2008 4 03 /07 /juillet /2008 22:34

Silence…

Silence mortel,

Silence profond.

Silence et peine,

Silence sans fond.

Silence…

Un souffle sourde,

Un cri s’étouffe ;

Dans cette paix lourde,

Mes pleurs s’essoufflent.

Silence…

A te croire, j’espérais…

A le savoir, je voulais…

Mais le silence a brisé :

Ce cœur qui bat,

Mon souffle étroit,

Une vie sans toi,

Ce temps pour moi.

Pour le silence,

Ce silence…

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2 juillet 2008 3 02 /07 /juillet /2008 06:58
Donna est une nouvelle gentillette et sans prétention dans la même veine que la Fenêtre.



Merci à Sly pour l'illu !
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29 juin 2008 7 29 /06 /juin /2008 22:45
Un petit billet pour annoncer une grande nouvelle. Je vais être publié dans le prochain opus d'Outremonde, un webzine que je ne connaissais pas jusqu'à ce que je tombe sur leur appel à texte "vers un autre monde". J'ai tenté ma chance en envoyant Paul ô Coste, sans trop y croire car je trouvais le texte particulièrement inachevé et il y restait encore pas mal de fautes à la con. C'est donc avec grande surprise que j'ai appris qu'ils acceptaient le texte.

Du coup, j'ai environ un mois pour la retravailler sérieusement. Jusqu'à présent je n'avais pas eu le courage de le faire ; les corrections, commentaires et retours que j'ai pu en avoir étaient encourageants, mais je ne me sentais pas prêt pour en faire quelque chose de bon.  Du coup, je vais travailler chacun des défauts soulignés par mes aimables correcteurs, les battre encore et encore jusqu'à ce qu'il ne reste plus que le Paul ô Coste dont je rêve.

En plus de ça, mon frère va commencer à plancher sur une illu pour accompagner le texte.

Bref, que du bon !
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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 23:33

 

Partir, partir…

Mourir, sourire…

Sentir, admire !

Rosace, ma limace.

Sillons profonds.

Gouffres sans fond.

Ô combien las.

Trêve de rêve,

Trop de sève.

Trêve d’angoisse,

Trop de poisse.

Mais roule !

Mais saoule !

Mais chante!

Mais plante…

Un espoir, un amour,

Sans choir, sans vivre pour.

Un rêve éveillé,

Une trame inachevée.

Un souffle aimé,

Un crime inavoué ?

Non.

Mais non.

Une porte, une sortie.

Une fenêtre, une entrée.

Rien ne m’est pris,

Rien ne m’est donné.

Tout est…

Tu sais ?

Non ?

Moi non plus.

Tout est…

Si confus.

Pourtant je sais.

Pour toi j’aimais,

Pour toi je crée.

Mais qui es-tu ?

Où es-tu ?

T’es tu tue ?

Non.

Pour toi je vis.

Pour toi je suis.

Car je te sais là,

Tout près de moi.

Car je te sais là,

Quelque part en moi.

 

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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 00:48
Cela faisait un moment que l'envie de m'attaquer à l'image animée me taraudait. J'ai commencé à expérimenter la chose ce week-end et voilà ce que ça a donné.


Bon, c'est court et pas super bien fait. Je n'ai pas pu suivre le story-board initialement prévu, en grande partie parce que je ne pouvais réaliser certaines scènes tout seul, mais je dois avouer m'être bien amusé à le faire.
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